Festival de la soie

LE FESTIVAL DE LA SOIE EN DEUXIEME VERSION CE MOIS CI AURA LIEU A MAHDIA

1 kestion toute bete ( je veux juste comprendre )

1) qu'est ce qu on est censé dire dans ce sujet ? critiquer ? ridiculiser ? mettre des photos ? faire un sondage ? je ne vois pas qu'est ce qu'on peut dire ? merci de nous donner des pistes pour etre constructif.
Merci.

le festival de la soie (costume en soie traditionnel mahdois ) dans sa deuxieme version qui aura lieu le 17 au 19 mai 2007 à Mahdia

c'est un festival purement touristique pour mettre l'identité mahdoise en evidence

2e festival de la soie à Mahdia
Suivez le fil

Mahdia la soyeuse revendique haut et fort sa spécificité : elle est la capitale incontestée du tissage de la soie. Nulle part ailleurs, les tisserands ne sont aussi habiles, aussi attachés à leur art millénaire, aussi créatifs aussi.

Nulle part ailleurs, les femmes ne sont aussi coquettes, aussi fidèles à leur costume traditionnel, aussi inventives dans l’art de la parure. Incontestablement, la cité des deux mers dont la corniche résonne du claquement des métiers à tisser, et qui décline avec autant de charme les rdas, chemlas, farmlas et autres pièces de costumes, variant à l’infini, mais toutes de soie, meritait le titre de reine de la soie. Et pourrait, légitimement, abriter le festival, désormais annuel, qui en est cette année à sa deuxième édition : le festival de la soie.
Cette deuxième session se déroulera, donc, dans la cité des Fatimides du 17 au 19 mai. Ce festival, qui débutait timidement l’an passé, s’étoffe, intéresse, draine du monde, développe des axes différents.

Expositions et ateliers

Ce sera le premier thème du festival. Sur le thème de «Mémoire de la soie à Mahdia» seront organisées, dans la Tour ottomane de la ville, des expositions de pièces anciennes, des expositions de collections réalisées par des experts et des artisans, tunisiens et étrangers, et des travaux réalisés par les étudiants de l’Institut des arts et métiers.
Par ailleurs seront organisés des ateliers :
- Atelier de créativité sur la teinture naturelle et le design
- Atelier vivant sur l’ornementation soyeuse.

La soie, ses origines et ses techniques

Le deuxième grand moment de ce festival sera un symposium international qui réunira des experts venus du monde entier.
Des amoureux de la soie, réunis autour par ce fil d’Ariane qui court le monde, viendront parler de l’histoire de la soie dans toutes les civilisations. C’est ainsi que l’on évoquera la route de la soie en Ouzbékistan, et la renaissance de la technique Ikat, la soie du royaume Masride de Grenade et ses relations avec l’Afrique du Nord, l’introduction de celle filière au Mexique, son utilisation dans les costumes de Palestine, le tissage de la soie à Lyon et, bien sûr, l’histoire de la soie à Mahdia, à l’époque fatimide.
De très membreux historiens, experts, ou artisans participeront à ce colloque.
Parmi eux Leïla Menchari, directrice de la coloration de la soie chez Hermès, le docteur Philippe Colomban, maître de recherche au Cnrs en France, Jose Lopez de Coca, professeur d’histoire médiévale à l’université de Malaga et, bien sûr, Jabeur Arousse, doyen des artisans de tissage en soie.

Suivre le fil de soie

Enfin, au cours de ce festival, on se propose de créer un réseau d’affaires international autour de la soie.
Ce matériau magique à la longue et belle histoire entrera de plain-pied dans le monde actuel à travers ce réseau. C’est ainsi que seront organisées au cours de ces journées, des rencontres d’hommes d’affaires tunisiens, libyens, marocains, français et italiens, rencontres qui seront suivies et confirmées au cours des prochains festivals.

Tunisie: Garantir la pérennité des spécificités nationales

La Presse (Tunis)

Le ministre de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine, M. Mohamed El Aziz Ben Achour, a effectué, samedi, une visite de travail dans le gouvernorat de Mahdia où il a pris connaissance à Borj Al Othmani (Fort ottoman) de l'exposition des produits à base de soie, organisée dans le cadre de la 2e session du festival international de la soie.

L'exposition a comporté des créations de plusieurs artisans tunisiens et étrangers, des oeuvres réalisées par des étudiants de l'Institut des arts et des métiers de Mahdia et des ateliers d'ornementation en soie et d'habits traditionnels.

Le ministre a inspecté à Borj Erras les travaux en cours pour la mise en oeuvre du projet présidentiel visant la protection de la Médina de Mahdia contre l'érosion, moyennant un coût estimé à 2.162.000 dinars.

Clôturant le colloque international sur la soie qui s'est poursuivi durant trois jours, avec l'encadrement de spécialistes du secteur, M. Ben Achour a mis en exergue l'intérêt porté par le Chef de l'Etat au patrimoine civilisationnel tunisien qui témoigne de la variété et de la richesse des productions intellectuelles et artistiques et qui assure la pérennité des spécificités nationales.


Il a relevé, dans ce contexte, le riche patrimoine lié aux arts traditionnels offrant, a-t-il dit, des opportunités prometteuses d'investissement dans le domaine du tourisme culturel, ainsi que dans l'emploi et la promotion des ressources humaines.

Le ministre a loué les efforts déployés par la communauté locale pour le développement du savoir-faire artisanal dans la région de Mahdia.

Plusieurs recommandations sont issues du colloque dont la nécessité de recourir aux nouvelles méthodes de nettoyage de la soie, l'amélioration de la formation et de la qualité pour le développement du secteur et l'élaboration d'un lexique permettant d'identifier les diverses variétés de soie et le respect des normes y afférentes, sans oublier l'augmentation des valeurs des prêts et des subventions accordés aux artisans et l'extension du projet de la sériciculture en Tunisie.

Culture

2EME SESSION DU FESTIVAL DE LA SOIE A MAHDIA
La sériciculture tisse sa toile !

Durant trois jours, la ville de Mahdia a vécu au rythme de la soie dans un festival international organisé par le Commissariat Régional de l’Artisanat de Mahdia.
La deuxième séssion du festival de la soie a eu lieu en présence des artisans-tisserands locaux, des commerçants de soieries et d’un grand nombre d’invités tunisiens et étrangers proches du secteur de la soie : des chercheurs, des créateurs, des universitaires, des techniciens, mais également des producteurs de fil de soie, voire les cadres et les promoteurs du projet-pilote tuniso-coréen «Sériciculture de Tabarka» qui entre dans sa phase décisive de production avec pour objectif d’apporter une nouvelle dynamique au secteur de la soie qui emploie actuellement 250 artisans-tisserands répartis dans 30 Ateliers établis dans La Médina, et plus de 900 brodeuses des composants du costume traditionnel.
Lors de son intervention, Mr. Habib Ben Mansour, historien, a axé sur le côté historique de la soie qui a vécu l’âge d’or de la civilisation arabe des textiles précieux au Xe siècle et qui a largement contribué à la production du costume de cérémonies que le Calife offrait aux hauts dignitaires lors des grandes cérémonies, et qui a abouti, enfin au XIX siècle à l’apparition des parures fabuleuses typiques de Mahdia composées de :
- H’REM N’FASSi, Laine et broderie fil d‘or
- R’DA Ahmar (Pure soie et fil d’or et argent
- Fermla (Gilet) orné de boutons de passementer.....
- Qmeja Tawali, dérivée de la Tunique droite latine (Tunica rectas).
Jamila Binous (Universitaire) a continué dans la même lignée avec l’historique et le développement du tissage de la soie à l’époque Hafside où démarra la production des pièces et articles soyeux qui rivalisaient en beauté avec les produits des villes méditerranéennes les plus renommées dans cette production, tels que les «Ajars» ou le R’da considérés comme des chefs d’œuvre de l’Art Musulman.
- Youssef Saïdi et Mustapha Touayi ont présenté le projet-pilote de Tabarka. Il s’agit d’une unité expérimentale qui a été montée à l’Institut Sylo-Pastoral de Tabarka et qui concerne des plantations de mûriers sur une vingtaine d’hectares, sur lesquelles sont installées des salles d’élevage gérées par des techniciens de haut niveau formés en Corée.
Quant à l’objectif principal, il est de développer la sériciculture et produire 50 tonnes de soie grège après extension, afin de subvenir aux besoins de la Tunisie qui dépassent largement les 100 tonnes.

Zardoumi Gheïth