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 Tradition in Mahdia

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zouila
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zouila
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MessageSujet: Tradition in Mahdia   Mahdia - Tradition  in Mahdia Day_f211Mer 4 Mai 2005 - 16:37

traditional hauses in Mahdia



http://archnet.org/library/pubdownloader/pdf/4458/doc/dpt0399.pdf


Dernière édition par le Mer 8 Juin 2005 - 11:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: traditional hauses in Mahdia   Mahdia - Tradition  in Mahdia Day_f211Jeu 5 Mai 2005 - 2:20

zouila a écrit:
traditional hauses in Mahdia



http://archnet.org/library/pubdownloader/pdf/4458/doc/dpt0399.pdf

C´est intéressant pour Archinousa je pense ;)
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zouila
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MessageSujet: Re: traditional hauses in Mahdia   Mahdia - Tradition  in Mahdia Day_f211Jeu 5 Mai 2005 - 13:55

Wissem a écrit:
zouila a écrit:
traditional hauses in Mahdia



http://archnet.org/library/pubdownloader/pdf/4458/doc/dpt0399.pdf

C´est intéressant pour Archinousa je pense ;)

Very Happy Very Happy oui je pense aussi
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MessageSujet: Re: Tradition in Mahdia   Mahdia - Tradition  in Mahdia Day_f211Jeu 5 Mai 2005 - 14:09

c'est bien de s'entraider accord
ch9awlkom ken na3mlou une section ou on aide ceux qui on des pbs chacun dans son domaine et avec ce qu'il peut faire happy
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MessageSujet: Re: Tradition in Mahdia   Mahdia - Tradition  in Mahdia Day_f211Jeu 5 Mai 2005 - 14:12

pyrate a écrit:
c'est bien de s'entraider accord
ch9awlkom ken na3mlou une section ou on aide ceux qui on des pbs chacun dans son domaine et avec ce qu'il peut faire happy

Oui fékrè méch 5aybè .. mais j´ai remarqué que y´a plus de salons que de membres .. Y´a des sujets ou il y a que qqs messages ..
Faut faire le tri .. et supprimer les sujets non abordés ..
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pyrate
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MessageSujet: Re: Tradition in Mahdia   Mahdia - Tradition  in Mahdia Day_f211Jeu 5 Mai 2005 - 14:51

dans ce point je suis pour et contre
pour :on doit mettre plusieurs sujets et ainsi on diverse les sujets de discussions -->attirer des membres selon leur centre d'interet
contre :si les sujets ne sont pas bien abordées et les elbarra HS yokther comme maintenant fumeur scratch
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MessageSujet: Re: Tradition in Mahdia   Mahdia - Tradition  in Mahdia Day_f211Sam 7 Mai 2005 - 14:05

Merci Zouila pour le lien et merci Wis d'avoir penC à moi ;)
mais dommage, mè7abch yit7alli SadSadSad
je suis pour l'iD de Pyrate de faire des salons propres à l'1terrêt de chacun de nous:)
alors on va très tôt avoir un salon: l'architecture à Mahdia Smile dance
pour le tri, je suis aussi pour! on peu par exemple, faire fil première page de ce site les rubriques essentielles, après y aurait les sous rubriques des rubriques, et ainsi de suite!plus de ni8am koi! et supprimer tt ce ki é zèyèd:)
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MessageSujet: Re: Tradition in Mahdia   Mahdia - Tradition  in Mahdia Day_f211Sam 7 Mai 2005 - 14:29

archinoussa , bonjour dance machine , pourquoi tu pas pu louvrir ( cest in PDF ), normalement tu peux louvrir (installe PDF)
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MessageSujet: Re: Tradition in Mahdia   Mahdia - Tradition  in Mahdia Day_f211Sam 7 Mai 2005 - 15:11

salut Zouila:
G déjà Acrobat Reader5.0
et Adobe Reader6.0
mais mè7abich yit7al comme mème:(
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MessageSujet: Re: Tradition in Mahdia   Mahdia - Tradition  in Mahdia Day_f211Sam 7 Mai 2005 - 15:42

archinousa a écrit:
salut Zouila:
G déjà Acrobat Reader5.0
et Adobe Reader6.0
mais mè7abich yit7al comme mème:(

C paske la connection fi tounes 3alè 9addhè ..
essaie de le telecharger tt d´abord puis 7éllou de ton disque dur !
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MessageSujet: Re: Tradition in Mahdia   Mahdia - Tradition  in Mahdia Day_f211Sam 14 Mai 2005 - 22:47

Ti là Wis!kand même el connection mich khaybè li haddarjè!!! dance dance
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MessageSujet: Re: Tradition in Mahdia   Mahdia - Tradition  in Mahdia Day_f211Dim 15 Mai 2005 - 1:16

snatch a écrit:
Ti là Wis!kand même el connection mich khaybè li haddarjè!!! dance dance

Tout est relatif ;)
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MessageSujet: Re: Tradition in Mahdia   Mahdia - Tradition  in Mahdia Day_f211Mer 8 Juin 2005 - 11:48

Festival de la soie


------la presse -----

Mahdia tisse sa toile

L’événement, celui du festival de la soie (19-20-21 mai), n’est pas passé inaperçu. Parce que vivant de la soie, Mahdia a su honorer cette matière qui demeure au centre des festivités et des cérémonies de tous genres des Mahdois. Dossier.

Quand il avait commencé à apprendre le métier, Habib Jemmali, aujourd’hui un des meilleurs artisans en tissage de soie de Mahdia, avait à peine 14 ans. Son histoire ressemble à celle de tous les autres artisans mahdois : le maître (maâllam), l’atelier, la rigueur , la discipline de fer et, pour conclure, une maîtrise totale du métier. Tisser à longueur de journée, composer avec les couleurs, mélanger, créer des formes, transposer le rêve sur le tissu, effacer et recommencer sont devenus, somme toute, des gestes ordinaires, des gestes de tous les jours.

Ils sont ainsi quelques centaines comme Habib Jemmali à vibrer au contact de la soie, à telle enseigne que tous les autres métiers semblent s’être estompés d’eux-mêmes. Plus que Tunis, Ksar Hellal ou autrefois Kairouan, Mahdia est pratiquement la seule ville où le tissage de la soie demeure florissant.

Il en est même devenu la spécialité. Les Mahdoises en sont d’ailleurs extrêmement fières et aucune d’entre elles, quel que soit son rang, son niveau d’instruction ou de culture ne peut se marier sans se parer du costume traditionnel de la mariée mahdoise. Les mères mettront des années s’il le faut pour l’acquérir pour leurs filles. Elles se ruineront s’il le faut, mais elles devront s’y faire sous peine de perdre la face. La tradition est ainsi assurée, perpétuée. Le R’da ahmar, ce fameux drapé de soie et de fils d’argent, une des pièces maîtresses du costume traditionnel et dont la mariée doit se parer au lendemain de la nuit des noces, est une pièce qui sera portée souvent tout au long de sa vie et au cours de cérémonies diverses. Quand elle meurt, c’est le même drapé qui couvrira son cercueil, avant d’échouer à sa fille.

Gare à celui qui oserait

A ce jour, la tradition est ainsi faite et respectée. Et gare à celui ou à celle qui oserait y porter une quelconque modification. Une nouvelle couleur, une nouvelle forme introduites, un nouveau tissu utilisé en remplacement de l’usuel, pourrait être considéré comme un manque de respect à l’endroit de la parure. «Le costume traditionnel, qui est le raffinementmême, doit rester la référence. On n’a pas le droit d’y toucher», clame Najiba Fkih, connue pour ses merveilleuses collections du costume traditionnel de Mahdia et d’ailleurs.

Extrêmement exigeante, jalouse des traditions liées à son costume, Najiba Fkih n’hésite pas à jeter à la poubelle les articles offerts à la Skhifa el kahla. «C’est tout simplement de la camelote, dit-elle, le bas de gamme que de vraies Mahdoises ne devraient pas acheter».

Un avis qui est loin de faire l’unanimité auprès de ces mêmes Mahdoises qui pensent que la Skhifa, à l’instar de tous les autres commerces, offre une gamme d’articles dont certains sont même de grande qualité.

Et pourtant !

On a beau dire que les traditions ont la peau dure, toujours est-il que les artisans ont fini par la contourner en se vengeant par la création d’articles puisant, sans vergogne, dans le costume-même de Mahdia.

La ceinture, en soie et de forme rectangulaire aux couleurs chatoyantes, s’est tout simplement transformée en écharpe. Aujourd’hui, ces écharpes sont même devenues célèbres. Elles se présentent dans toutes les couleurs. Elles sont unies, imprimées, couleur pastel ou effrontément écarlates. De même, le bandeau tissé de soie et de fils d’argent unis, de couleurs vives, qui a généré ces longues bandes aux couleurs vivaces arborées avec aisance par les jeunes filles. D’autres articles — accessoires, bibelots, éventails, cravates en soie, boîtes à confiserie, babouches aux couleurs des r’deh…— sont taillés dans ce même tissu destiné au costume. Longtemps confiné dans des formes quasiment immuables, le costume traditionnel mahdois semble en fin de compte trouver une échappatoire : il continuera certes à parer la mariée, mais par ailleurs empruntera des chemins détournés pour renaître ailleurs dans des articles de tous les jours et de toutes les occasions.

Mahdia - Tradition  in Mahdia 2reg0tw
Une des tenues les plus belles de Tunisie



Pourquoi un festival ?
Plusieurs facteurs ont, en fait, milité pour la tenue de cette première session du festival de la soie à Mahdia (19-20 et 21 mai 2005), citons-en les principaux :

1) Au-delà de l’aspect festif de cette manifestation, une dynamique socioculturelle remarquable a été imprimée à la ville durant ce festival : animation inhabituelle, dopage de la vente des divers articles en soie, soldes, médiatisation du secteur de la soie, participation des touristes…

2) Un éclairage historique et civitisationnel a dévoilé les aspects méconnus de la soie et ses perspectives d’exploitation.

3) Plusieurs recommandations ont été émises en faveur de la promotion du secteur, lors du séminaire organisé dans ce sens.

4) Les soyeux ont pris conscience de l’importance de leur corporation et se sont dépassés en ingéniosité pour présenter les innovations et les créations les plus inattendues lors de ce festival. Ils ont aussi fait part de leurs doléances et de leurs attentes.

5) L’idée de faire participer les autres régions du pays (Sfax, Gafsa, Nabeul, Tunis…) n’est pas sans intérêt. Une confrontation des idées est toujours souhaitée.

6) Une commission bien désignée doit dès à présent évaluer l’impact et les contours de ce festival, tout en préparant la deuxième session.


Qu’est-ce que la sériciculture?
La sériciculture, ou l’élevage du vers à soie, est connue très anciennement de la Chine, puis de l’Inde.

Il faut attendre le VIe siècle pour que cette culture atteigne Constantinople avant de gagner la Grèce puis l’Italie. En France, elle s’implante sous Henri IV. L’élevage se fait dans un local dans lequel sont disposés des claies étagées recevant les vers à soie. Les œufs du bombyx du mûrier sont mis en incubation au printemps. La chenille qui en sort — c’est en fait le vers à soie —, nourrie avec des feuilles de mûrier, subit quatre mues et atteint 8cm après la quatrième. Lorsque le vers est prêt à donner sa soie, il perd son appétit. Il est alors encabané dans des branches de genêt ou de bruyère où il s’installe pour filer son cocon.Il file pendant trois jours jusqu’à 1.500m de fil. Ces cocons sont dévidés pour obtenir la soie après avoir été soumis à l’étouffage, ce qui tue la chrysalide.


Nous filerons de la soie

Filer sa propre soie avec ses propres vers à soie! Quel rêve! Les Coréens et avec eux des Tunisiens semblent pourtant y croire. Takarka en est témoin.

Faire de la sériciculture en Tunisie! Pensez donc! Pourtant certains y ont cru et l’idée, d’utopique au départ, a fini par s’imposer comme un projet fiable. Il faut dire que l’élevage de vers à soie a depuis longtemps tenté des Tunisiens et à l’idée que l’on pourrait avoir ses propres vers qui fileront de la soie de bien de chez nous est extrêmement attrayante. Cependant, et à deux reprises, l’expérience a lamentablement échoué. Au milieu des années soixante d’abord et à Cap Serrat, vers 1987 ensuite et cette fois-ci à Tabarka.

Pourtant, les Tunisiens ne semblent pas avoir baissé les bras puisqu’ils sont revenus à la charge, avec cette fois-ci la Corée du Sud. Le résultat en fut un superbe verger de quelque 50.000 mûriers et qui s’étend sur El Houamdia à la sortie de Tabarka en direction de Aïn Draham. C’est là en effet que les Coréens ont choisi de réaliser la plantation avant de s’attaquer à la partie la plus importante et pratiquement la plus délicate du projet, à savoir la sériculture. Aujourd’hui, les mûriers commencent avec environ 30 cm à prendre taille. Ce n’est pas peu quand on sait qu’au moment où il fallait planter les mûriers, la pluie, exceptionnellement cette année, a décidé de tomber sans interruption durant des journées consécutives. Les plants importés de Corée étaient sérieusement menacés de pourriture quand le ciel s’est enfant dégagé.

Autre obstacle, les paysans n’étaient pas très chauds au départ, eux qui ne pouvaient distinguer un vers à soie d’un quelconque vulgaire vers de terre. Ce n’est qu’au fur et à mesure que le projet commençait à prendre forme que les paysans, habitués à prendre le temps qu’il faut pour se mouvoir, ont dû bousculer bien des traditions avant de se décider à mettre réellement la main à la pâte.

S’y mettre pour que ça marche

Aujourd’hui, ils sont dix. Ils seront encore plus nombreux dans quelque temps, selon M. Soo-Deok Park, premier secrétaire et consul à l’ambassade de la République de Corée a été impliquée dans le projet.

Car la sériciculture pourrait être une manne pour cette région dont les conditions climatiques correspondent aux normes exigées pour une culture de ce genre.

Economiquement, en outre, la culture du vers à soie et partant du fil de soie, pourrait contribuer à améliorer l’ordinaire de la région. Ailleurs, notamment en Corée , la sériciculture a servi longtemps de locomotive au développement économique. Ainsi en 1970, en République de Corée, le fil de soie est arrivé à représenter 8,5% du total des exportations des produits agricoles. Au moment où la sériciculture était entamée, le PIB du Coréen était de 69$. Aujourd’hui, il est de 15.000$. Il est vrai qu’en Corée, l’industrie de l’électronique a fait de l’ombre à tout autre genre d’activité, mais le vers à soie reste la référence, pour un pays dont le bond économique force le respect. Il est vrai aussi, qu’aujourd’hui, le géant chinois (premier producteur mondial du fil de soie) risque de prendre tout le monde dans son filet, qu’avant la Tunisie, des pays tels que la France ont dû se détourner de la sériciculture, mais il est tout aussi vrai que l’on peut produire rien que pour satisfaire les besoins du marché local (80 tonnes importées chaque année).

C’est pourquoi, des techniciens tunisiens sont actuellement en stage en Corée pour apprendre à élever convenablement les vers à soie.

C’est pourquoi, les œufs de vers à soie seront ramenés de Corée au mois de septembre prochain, ainsi que des machines devant servir dans la sériciculture, et qu’à partir de l’année prochaine, toute la chaîne de production sera opérationnelle.
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MessageSujet: Re: Tradition in Mahdia   Mahdia - Tradition  in Mahdia Day_f211Mer 8 Juin 2005 - 11:49

Le tissage de la soie : problèmes et contraintes:

Le tissage est un métier aussi ancien que l’histoire humaine, son avènement se rattache au besoin des premiers hommes de se couvrir et de se protéger. Ce n’est que plus tard que le secteur a évolué pour acquérir une finalité esthétique. L’activité a connu des hauts et des bas qui ont accompagné l’évolution humaine et qui sont générés par l’introduction de nouvelles coutumes et l’abandon d’autres, ainsi que par l’introduction du tissage industriel qui a joué un rôle décisif dans la définition du destin de celui traditionnel. Le cas de la Tunisie est semblable à celui des autres pays, toutefois, on note que sur le plan national, l’activité continue à être reconnue comme un secteur à part, la conscience collective croit en l’importance du secteur et à la nécessité de le protéger. Une conviction qui émane, en grande partie, d’un attachement inconscient à la culture et à l’identité nationales.

Une situation fluctuante

Cependant, l’observation de la situation dans différentes régions nous permet de constater une prospérité dans certaines et une dégénérescence dans d’autres. Les régions intérieures sont celles où le secteur continue à évoluer, les populations locales se montrent encore attachées aux coutumes héritées et notamment à l’habit traditionnel, les citadins se montrent, eux, de plus en plus réticents face aux coutumes héritées dont certaines se trouvent délaissées et léguées aux oubliettes. Le cas de la région de Sfax illustre parfaitement ce recul, les femmes sfaxiennes attirées par le côté pratique et le coût peu élevé des robes européennes, ont fini par définitivement, tourner le dos au costume traditionnel duquel ne persiste que peu d’éléments et quelques accessoires qu’elles portent pendant les jours de fête. Ceci est dû, en grande partie à la situation économique précaire qui a caractérisé le pays tout au long de la décennie 60-70, fait qui a poussé les populations locales à se détourner de tout ce qui est fastueux et notamment de l’habit traditionnel dont le coût est trop élevé.

A Mahdia, par contre, l’activité affiche une évolution notable, la femme mahdoise préserve jalousement ses riches toilettes et ne semble pas songer à y renoncer de sitôt. Malgré les contraintes qui confèrent à l’activité un aspect saisonnier, elle continue à se développer, le savoir-faire ancestral se transmet de génération en génération. Les plus anciens y croient (voir encadré «Zouali») et pensent que le secteur du tissage peut être considéré, malgré quelques facteurs négatifs, comme porteur : nombreuses sont, en effet, les familles qui vivent de cette activité.

L’avenir est perçu comme prometteur, d’autant plus que l’Etat ne cesse d’octroyer aux métiers artisanaux une grande attention et d’encourager les jeunes à s’y impliquer et à jouer le rôle d’acteurs dynamiques qui participent à préserver ce savoir-faire et à protéger le patrimoine national de la disparition.

Mais où trouver la matière première

C’est une activité jugée difficile à apprendre et dure à exercer. D’autre part, le secteur présente nombre de difficultés d’ordre matériel. Les artisans se plaignent de la rentabilité fluctuante de leur travail et dénoncent le manque de motivation du citoyen face au produit traditionnel. Ils suggèrent l’instauration d’une coopérative qui soit proche d’eux, qui les soutient dans la résolution de leurs problèmes et qui joue le rôle de porte-parole. Le problème d’approvisionnement en matières premières - soie, fil d’argent, fil doré et paillettes- demeure le plus préoccupant pour la majorité des artisans et notamment les petits d’entre eux et ceux qui n’ont pas les moyens de s’auto- approvisionner. Certains se plaignent des prix trop élevés imposés par les fournisseurs privés et notamment pendant les périodes où les demandes se multiplient.

La Socopa, instaurée dans le but de venir en aide aux petits artisans et de les soutenir, ne semble pas satisfaire les attentes de ces derniers. Les artisans expliquent que des ruptures de stock auprès de ce fournisseur les empêchent de finir le travail dans les délais établis et affectent la relation qu’ils entretiennent avec leurs clients.

Les avis se confrontent sur ce point, les fournisseurs privés arguent que l’augmentation des prix n’est tributaire que de facteurs qui les dépassent, entre autres, de l’élévation considérable du taux de change et du prix de la matière première.

M.Nejib Halouani de la Socopa note que la rupture de stock au niveau de certains produits résulte du fait que la fourniture de certaines matières est calculée selon la demande du marché et qu’il n’est guère possible de s’aventurer dans une importation excessive et de risquer ainsi de se retrouver avec des produits très chers dont l’écoulement s’avère parfois impossible. Il ajoute: «il est important de rappeler que la Socopa ne détient pas le monopole dans ce cadre et que l’Etat encourage l’initiative privée et la liberté des échanges économiques, choix qui se traduit par la multiplication du nombre des privés qui importent ces produits».

Taoufik Ghommem, artisan qui exerce depuis une vingtaine d’années, insiste sur la nécessité d’adapter la production à la demande afin de ne pas sombrer dans un système de production semblable à celui industriel et quantitativement énorme. Pour ce faire, il pense que le nombre d’artisans exerçant ne doit pas croître de façon excessive et doit demeurer proportionnel à la demande du marché.


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MessageSujet: Re: Tradition in Mahdia   Mahdia - Tradition  in Mahdia Day_f211Mer 8 Juin 2005 - 11:52

Festival de la soie
----lapresse -----

Reportage

Skifa El Kahla : le défouloir des femmes

«Enorme porte de ville fortifiée, appelée aussi Bab Zouila, la Skifa el Kahla est un véritable fortin. Construite au Xe siècle, elle fut reconstruite en 1544, après le départ des Espagnols. Elle isolait la ville sur sa presqu’île», telle est la définition donnée par les ouvrages d’histoire de la skifa. Toutefois, lorsqu’on y pénètre, on se surprend à passer outre cette image trop obscure. Un sentiment d’être à la marge de l’espace et du temps gagne celui qui s’y aventure. le jour du marché hebdomadaire, une infinité de couleurs et de sons se mêlent et confèrent au lieu sa magie qui ne cesse d’attirer les visiteurs.

C’est chaque vendredi que les femmes mahdoises se donnent rendez-vous dans ce long patio à peine éclairé par les rayons du soleil. Skifa el kahla ou le patio noir, un nom évocateur pour un monument qui ne l’est pas moins. L’observation et la visite du monument en question peut largement nous renseigner sur l’origine de cette appellation. Le lieu est hautement protégé, la lumière n’y pénètre qu’à travers quelques ouvertures très haut placées. Le choix de cet endroit pour la tenue du souk n’est nullement arbitraire et émane de la prise en considération de la fragilité des vêtements qui y sont exposés, ces derniers, faits de soie et de fil d’argent risquent de perdre leur éclat sous l’effet du soleil.

Le matin, la lumière qui baigne le lieu est tamisée, le flux, pourtant, naturel semble émaner d’un jeu d’artiste. Le souk hebdomadaire s’anime de bonne heure, les voix se mêlent et se croisent, on se bouscule et on ne peut faire autrement que de s’impliquer dans ce mouvement général et entraînant. Il suffit de pénétrer dans cet espace pour succomber à la beauté d’un monde fait de soieries et de couleurs. Les voix sont celles des tissus que les acheteuses touchent avec soin. Les vêtements de fête exposés s’étalent tout le long du passage et semblent défier par leurs couleurs éclatantes l’obscurité du lieu. Les nuances variant du rouge au vert reflètent l’ambiance légère et festive du lieu. Chose encore surprenante lorsqu’on se rappelle l’historique de l’édifice et les réelles raisons de sa construction. D’un lieu de guerre, la skifa est devenue un espace de commerce et de beauté.

La Skifa, un espace de dialogue et de convivialité

Le marché est presque exclusivement féminin, on n’y rencontre que quelques hommes qui accompagnent leurs femmes ou qui vendent d’anciens vêtements aux touristes qui se hasardent à la recherche d’un habit beau et authentique. Les jeunes filles viennent chercher un rdé, une kmejja, une hennaya, un hrem ou toute autre toilette pour leurs nuits de noces. Motivées par cette heureuse perspective, elles se lancent dans des marchandages sans fin. Des accords d’achat se concluent en marge de diverses discussions où on parle de la vie quotidienne, des problèmes familiaux. La Skifa n’est pas uniquement un lieu de commerce mais un espace qui permet aux femmes de se retrouver et de parler de leurs préoccupations et de leurs vies. Des discussions qui dévoilent une grande partie des habitudes et des traditions locales. Le mode de vie mahdois s’offre de lui-même au visiteur. Ce dernier, sans trop chercher à s’y immiscer, se retrouve impliqué dans ces discussions et ces causeries. On nous sollicite pour avoir notre avis sur telle ou telle tenue : «qu’en pensez vous, elle me va trop grande ?», nous demande une jeune fille tout en essayant une farmla.

Les femmes présentes vendent, majoritairement, les toilettes qu’elles confectionnent et brodent elles-mêmes. Bien qu’elles trouvent le travail très prenant, que la situation ne soit pas aussi florissante qu’elle peut le paraître car, témoignent-elles, «le secteur connaît des hauts et des bas et la rentabilité fluctue selon les saisons… les meilleurs rendements sont enregistrés pendant l’été et la saison de la cueillette des olives», rien ne dissuade ces femmes de continuer leur chemin et d’exercer ce métier malgré toutes les contraintes.

La broderie, un savoir-faire qui requiert patience et amour

Certaines, à l’instar de Aouicha Khayyat, font ce travail depuis plus d’une trentaine d’années. Adossée au mur, à proximité de ses précieuses toilettes, Aouicha nous explique que «certaines pièces demandent plus de deux mois de travail, que le prix des produits est parfaitement adapté aux longues heures passées à les réaliser». Fatma Ben Abdessalem présente, elle aussi ce jour de marché, nous parle de l’effort physique et de la concentration que demande la broderie. Ne pouvant plus procéder elle-même, à ce travail, elle le lègue à des jeunes filles qui apprennent le métier. Nombreuses sont les femmes qui se rassemblent dés qu’on engage une discussion avec l’une d’entre elles, elles se soutiennent et partagent les mêmes avis concernant leur travail. Le gain matériel ne semble plus préoccuper ces femmes, le plaisir de partager ces moments avec les autres femmes semble être la première motivation qui les pousse à s’installer, chaque vendredi, dans la Skifa.

En les voyant, livrées à leurs discussions, on a l’impression, en effet, qu’elles s’approprient l’espace et s’y sentent parfaitement à leur aise.

Vers une heure de l’après-midi, le lieu commence à se désemplir, les femmes ramassent leurs affaires, la foule se disperse et la Skifa redevient, alors, le passage des piétons qui la traversent pour accéder à la médina et à la prestigieuse place du Caire. Les femmes, peuvent alors passer au souk de bijoux qui se tient juste à côté, dans une place adjacente à la Skifa. Les stands alignés offrent toutes sortes d’accessoires et de bijoux adaptés à l’habit traditionnel
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MessageSujet: Re: Tradition in Mahdia   Mahdia - Tradition  in Mahdia Day_f211Mer 8 Juin 2005 - 11:57

Festival de la soie

Un métier de jeunes ????!!!!!

M. Ridha Boussoffara, chercheur en histoire et conservateur du musée de Mahdia, a mené une enquête, aussi passionnante qu’intéressante, sur le tissage de la soie à Mahdia.

Il ressort de ce travail exhaustif que l’âge moyen des artisans spécialisés dans ce genre de tissage se présente comme suit :

• 30% sont âgés d’une vingtaine d’années

• 30% : de 20 à 30 ans

• 32% : de 30 à 40 ans

• 5% : de 40 à 50 ans

• 2% ont plus de 60 ans

Par ailleurs, l’âge moyen du tisserand de la soie à Mahdia étant de 27 ans, plus des 2/3 d’entre eux sont célibataires. Il est également intéressant de savoir que la majorité des tisserands ont appris leur métier sur le tas, auprès d’un patron en exercice. Leur niveau d’instruction demeure très variable : ainsi 51% d’entre eux n’ont pas dépassé le niveau primaire, 42% ont entamé des études secondaires. Un seul artisan se prévaut d’un niveau supérieur. Un autre est totalement analphabète.

L’enquête menée a également démontré que la majorité des sujets recensés (soit 82%) sont des permanents et font du tissage de la soie leur activité principale qui les occupe à longueur d’année. Le reste est soit saisonnier (3 pêcheurs et 3 élèves), soit stagiaire.

Par ailleurs, 72% des artisans exercent cette activité depuis plus de 5 ans, à raison de 6 à 7 jours de travail hebdomadaire. Le nombre d’heures de travail journalier varie, de ce fait, selon les saisons et en fonction des commandes. Ainsi, les mois de juin, juillet et août correspondent à la période d’activité la plus intense, puisque la plupart des artisans travaillent entre 8 et 12 heures par jour, sans interruption. Leur productivité varie donc entre 30 r’dé hrir par an et 4 seulement pour d’autres.

La renommée de l’artisan peut expliquer la différence des commandes.

En tout cas, ces chiffres attestent de l’irrégularité de cette activité qui dépend de plusieurs facteurs socioéconomiques évidents.

Il ressort également de cette enquête que 80% des soyeux considèrent leur travail comme un travail d’appoint, dans la mesure où il ne subvient pas à leurs besoins vitaux réels. Ils invoquent surtout la cherté des matières premières nécessaires (soie pure, fils d’argent…). Mais ils déclarent pourtant vouloir continuer à l’exercer jusqu’à la fin de leurs jours; 10% seulement veulent changer d’activité en vue d’un revenu plus stable.




Hassen Zouali, doyen des soyeux à Mahdia

« Notre métier est loin d’être une sinécure »

Tout au long de ses 50 ans de métier en tant que soyeux à Mahdia, M. Hassen Zouali (78 ans) a fini par tisser des relations affectives avec la soie.

Inutile donc de préciser que les propos de Am Hassen sont, en fait, un véritable plaidoyer en faveur de la préservation d’un métier qui se veut au service de l’élégance féminine mahdoise. C’est un legs, un patrimoine riche en histoire, en significations et en valeurs. Sur ce chapitre précisément, Am Hassen a bien des choses à raconter, à rappeler… et à démontrer, moyennant des arguments solides. Certes, l’histoire se mêle bien vite à l’Histoire, et l’anecdotique prend parfois le dessus, mais l’intérêt de l’auditeur y est toujours. Aussi, parler de l’histoire de la soie est une voie beaucoup moins soyeuse qu’on l’imagine. En tout état de cause, il plaît à Am Hassen de s’enliser sur cette voie historique, en s’épanchant sur un passé glorieux, certes, mais révolu : «Nos produits finis n’étaient jamais exposés dans des commerces anonymes», aime-t-il marteler. C’est dire qu’il abhorre la parodie, la contrefaçon et la pacotille : «Les imitations burlesques n’ont aucun avenir, mais elles portent atteinte au vrai métier qui relève plutôt de l’art et de la perfection», dit-il avec véhémence.

Aussi, il se flatte d’avoir exercé son métier un demi-siècle durant, toujours avec le même amour, la même passion et la même perfection; sans lassitude. C’est dire également qu’il lui arrive de pester contre le machinisme et ses produits aussi ternes qu’anonymes : «Seule la dextérité est digne de respect et de considération…, le reste n’a qu’une valeur relative, sinon aucune», précise-t-il. Et «l’amine» du métier dans tout cela?

«Il doit être réhabilité; c’est l’ange-gardien qui veille au grain en décelant la moindre anomalie, la moindre imperfection…», fulmine-t-il. Façon de dire donc que ce métier doit être exclusivement la chasse-gardée de ceux qui l’ont exercé avec art, amour et fidélité.

Mais au fait, comment entrevoit-il l’avenir de ce même métier : «Les soyeux à Mahdia ont de beaux jours devant eux, pour peu qu’on leur fournisse les matières premières requises (soie, fil d’argent…) en quantités voulues. Ils ne doivent pas, pour autant, se décourager, à la moindre pénurie. La clientèle à Mahdia sera toujours assurée, n’en doutons pas, et puis, la patience finit toujours par être payante», aime-t-il rappeler, avant d’ajouter : «Et ne croyez surtout pas que nous fabriquons un habit d’un autre temps; c’est le raffinement même, dans toute sa splendeur, c’est un art véritable qui porte haut le label de la qualité». Et en guise de conclusion, M. Hassen Zouali ajoute : «Certes, notre métier est loin d’être une sinécure, il se heurte à de nouvelles réalités; mais il ne risque pas de disparaître de sitôt, et il est sans doute un très beau métier, puisqu’il est au service de la beauté et du raffinement; et c’est un art à part entière».

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Hassen Zouali, doyen des soyeux à Mahdia
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MessageSujet: Re: Tradition in Mahdia   Mahdia - Tradition  in Mahdia Day_f211Lun 6 Fév 2006 - 17:50

Kosskci bel 9addid, zidni mennou !!!

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Chèhiyè TAIIBA LIKOM !!!
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MessageSujet: Re: Tradition in Mahdia   Mahdia - Tradition  in Mahdia Day_f211

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